THE DOG DAYS ARE OVER

Jan Martens 

2014
© Piet Goethals
© Piet Goethals
© Piet Goethals
© Piet Goethals
« Quand on demande à quelqu’un de sauter, son attention se dirige surtout sur l’action du saut et le masque tombe, ainsi apparaît la véritable personne. » - Philippe Halsman

‘Demande à quelqu’un de sauter, et tu verras son vrai visage’ a dit le photographe américain Philippe Halsman. Quel est le vrai visage de la danse par ces temps incertains? Que voulons-nous montrer? Que voulons-nous voir? THE DOG DAYS ARE OVER c’est huit danseurs se livrant à un geste unique; le saut. Un mouvement répétitif et épuisant met en évidence que le danseur n’est qu’un performeur exécutif, au service... en fait au service de quoi? Après plusieurs solos engageants et dérangeants sur la beauté du corps dans son imperfection, Jan Martens crée autre chose. C’est une pièce critique traitant la frontière ténue entre l’art et le divertissement.

THE DOG DAYS ARE OVER est une œuvre qui tente de révéler la personne derrière le danseur. Pour y parvenir, Jan Martens conçoit une chorégraphie très complexe, mathématique, dynamique et épuisante, interprétée quasi entièrement à l’unisson. Le degré de difficulté de la chorégraphie est tel que les danseurs finissent par se tromper. C’est à ce moment-là que « le masque tombe ». L’œuvre est une guerre d’usure physique dans laquelle le danseur est défini comme une espèce désœuvrée et purement exécutive, qui s’efforce d’atteindre la perfection.

Mais THE DOG DAYS ARE OVER recèle également un objectif de réflexion. Le spectacle incite le spectateur à réfléchir au rôle de la danse et de l’art, l’interpelle sur sa perception des danseurs, des chorégraphes, de lui-même, et de la politique culturelle. Où se situe la ligne ténue entre l’art et le divertissement ? Qui sommes-nous, nous les spectateurs qui venons voir souffrir des danseurs comme si nous assistions à une corrida ? Que souhaitons-nous atteindre en tant que public ? Souhaitons-nous vivre une expérience d’une intensité que nous ne rencontrons pas dans notre vie quotidienne ? Souhaitons-nous faire l’expérience de la beauté dont nous manquons dans la vie de tous les jours ? La danse contemporaine est-elle le strip-tease des classes supérieures ?

THE DOG DAYS ARE OVER désire faire osciller le spectateur entre le fait de vivre une expérience et la réflexion autour de ce vécu. Ce spectacle entraîne le public dans une transe, mais génère en même temps la distance et le temps nécessaire pour se demander quelles sont les raisons qui l’amènent à se trouver là où il est en ce moment précis, à savoir dans une salle de théâtre.

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citations de la presse

« Le projet de Martens ne relève pas du minimalisme abstrait, mais cherche à laisser entrevoir les personnalités sous l'uniformité de la danse. Il est rare au théâtre d'etre autant en situation de regarder les personnes en mouvement devant soi. THE DOG DAYS ARE OVER déconstruit les mécaniques du regard sur le théâtre et le désir d'être amusé, pour redéfinir la scène comme lieu de rencontre de personne à personne. »  
- **** Charlotte De Somviele, De Standaard, 08 avril 2014

« Tout ça fait de THE DOG DAYS ARE OVER une pièce à vous couper le souffle, et de vous le voyeur gêné de tant de souffrance volontaire. En même temps, tous ces sauts commentent clairement la façon dont nous vivons nos vies, de plus en plus superficielles et à toute vitesse. »  
- **** Els Van Steenberghe, Knack Focus, 09 avril 2014

« Jan Martens crée une chorégraphie fascinante à partir du simple pouvoir du saut et de la géométrie.»
- **** Annette Embrechts, De Volkskrant, 24 mars 2014

distribution et production

PREMIÈRE : 20 mars 2014, Frascati Amsterdam (NL)
PAR : Jan Martens
AVEC : Cherish Menzo, Nelle Hens, Piet Defrancq, Kimmy Ligtvoet, Steven Michel, Julien Josse, Laura Vanborm et Naomi Gibson
DOUBLURES : Morgane Ribbens, Ilse Ghekiere, Amerigo Delli Bove, Daniel Barkan, Connor Schumacher, Caspar Knops et Victor Dumont
LUMIÈRE : Jan Fedinger
DRAMATURGIE : Renée Copraij
SUPERVISION TECHNIQUE : Michel Spang 
DURÉE : 70 minutes

PRODUCTION : JAN et ICKamsterdam
DIFFUSION INTERNATIONALE : A Propic / Line Rousseau et Marion Gauvent
CO-PRODUCTION : DansBrabant, Frascati Producties, SPRING performing arts festival, tanzhaus nrw, CDC du Val-de-Marne La Briqueterie et TAKT Dommelhof
AVEC LE SOUTIEN DE : workspacebrussels et wpZimmer 
AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DU : Gouvernement de Flandre et Performing Arts Fund NL
REMERCIEMENTS : Dansateliers et Conny Janssen Danst