THE DOG DAYS ARE OVER 2.0

Jan Martens & GRIP

2025
© Alwin Poiana
© Studio Rios Zertuche
« Quand on demande à quelqu’un de sauter, son attention se dirige surtout sur l’action du saut et le masque tombe, ainsi apparaît la véritable personne. » - Philippe Halsman

– Première mondiale : 18, 19, 20 septembre 2025, Biennale de la Danse 2025, Les Grands Loceaux, France –

THE DOG DAYS ARE OVER 2.0 s'inscrit dans la continuité de la production de 2014 THE DOG DAYS ARE OVER. Cette production a marqué la véritable percée de Jan Martens, avec une tournée internationale de plus de 100 représentations. Au cours des dernières années, plusieurs académies de danse ont repris ce matériel chorégraphique : pour de grands groupes, amateurs ou professionnels, l'œuvre continue de captiver l'imagination grâce à son défi physique et son ingéniosité chorégraphique.

THE DOG DAYS ARE OVER est une œuvre dans lequelle le danseur est défini comme une espèce désœuvrée et purement exécutive, qui s’efforce d’atteindre la perfection. Soumis à une chorégraphie complexe, mathématique, dynamique, et épuisante, interprétée quasi entièrement à l’unisson, les danseurs finiront par se tromper. C’est à ce moment-là que « le masque tombe ».

Le point de départ de l’œuvre est une citation du photographe états-unien Philippe Halsman, qui a dit en 1958 : « Quand on demande à quelqu’un de sauter, son attention se dirige surtout sur l’action du saut et le masque tombe, ainsi apparaît la véritable personne. » THE DOG DAYS ARE OVER sera donc une œuvre qui tente de révéler la personne derrière le danseur. 

Grâce à sa forme chorégraphique radicale, THE DOG DAYS ARE OVER a révélé au public la perception des danseurs, des chorégraphes, des spectateurs et de la politique culturelle de l'époque. Dix ans plus tard, ces questions sont toujours d'actualité en raison des tendances politiques et sociales actuelles : Où se situe la frontière entre l'art et le divertissement ? Qui sommes-nous en tant que spectateurs lorsque nous envisageons la souffrance des danseurs au théâtre comme une corrida dans une arène ? Que voulons-nous obtenir en tant que spectateurs ? Voulons-nous faire l'expérience d'une intensité que nous ne ressentons pas dans notre vie quotidienne ? Voulons-nous faire l'expérience d'une beauté qui n'est peut-être pas visible dans notre vie de tous les jours ? La danse contemporaine est-elle un strip-tease pour l'élite ? THE DOG DAYS ARE OVER incite le spectateur à changer de position : il passe de la simple soumission à l'expérience à une réflexion active sur celle-ci.

Avec la réinterprétation par une nouvelle génération de danseurs, d'autres questions émergent : À partir de quel moment un projet devient-il une partie du canon ? Comment aborder l'héritage de la danse ? Peut-on apporter de la durabilité aux arts de la scène en redonnant vie à une œuvre existante ? Que pouvons-nous transmettre à une nouvelle génération alors que la distribution originale est encore présente ? La distribution originale peut-elle contribuer au transfert de l'œuvre avant que son essence ne disparaisse ?

dates de tournée

montrer dates précédentes

No future lines

citations de la presse

« Le projet de Martens ne relève pas du minimalisme abstrait, mais cherche à laisser entrevoir les personnalités sous l'uniformité de la danse. Il est rare au théâtre d'etre autant en situation de regarder les personnes en mouvement devant soi. THE DOG DAYS ARE OVER déconstruit les mécaniques du regard sur le théâtre et le désir d'être amusé, pour redéfinir la scène comme lieu de rencontre de personne à personne. »  
- **** Charlotte De Somviele, De Standaard, 08 avril 2014

« Tout ça fait de THE DOG DAYS ARE OVER une pièce à vous couper le souffle, et de vous le voyeur gêné de tant de souffrance volontaire. En même temps, tous ces sauts commentent clairement la façon dont nous vivons nos vies, de plus en plus superficielles et à toute vitesse. »  
- **** Els Van Steenberghe, Knack Focus, 09 avril 2014

« Jan Martens crée une chorégraphie fascinante à partir du simple pouvoir du saut et de la géométrie.»
- **** Annette Embrechts, De Volkskrant, 24 mars 2014

distribution et production

CHORÉGRAPHIE : Jan Martens
ASSISTANCE ARTISTIQUE : Naomi Gibson
ASSISTANCE ARTISTIQUE / COACHING : Steven Michel, Piet Defrancq
INTERPRÈTES : nouvelle distribution (noms à confirmer)
TROUPE ORIGINALE : Piet Defrancq, Naomi Gibson, Nelle Hens, Julien Josse, Kimmy Ligtvoet, Cherish Menzo, Steven Michel, Laura Vanborm et/ou en/of Morgane Ribbens, Ilse Ghekiere, Victor Dumont, Connor Schumacher, Caspar Knops, Amerigo Delli Bove, Daniel Barkan
COSTUME : à confirmer
LUMIÈRE : Jan Fedinger
TECHNIQUE : à confirmer
GRAPHISME : Nick Mattan

PRODUCTION : GRIP (Hanne Doms, Anneleen Hermans, Rudi Meulemans, Klaartje Oerlemans, Jennifer Piasecki, Sylvie Svanberg, Nele Verreyken)
DIFFUSION INTERNATIONALE : A Propic / Line Rousseau, Marion Gauvent
DOG DAYS 2014 COPRODUCTION : Frascati Producties, SPRING performing arts festival, DansBrabant, La Briqueterie CDC du Val-de-Marne, tanzhaus nrw and TAKT Dommelhof
DOG DAYS 2014 AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DU : gouvernement flamand et Performing Arts Fund NL

AVEC LE SOUTIEN DE Dance Reflections by Van Cleef & Arpels